[Grand Format] Est-ce vraiment utile de « décrypter » les programmes des candidats à une élection ?

Plusieurs fois il m’a été demandé si The Signal allait « décrypter » les programmes économiques des candidats à la présidentielle. La réponse est non, car je trouve l’exercice compliqué et relativement inutile.

Plusieurs fois il m’a été demandé si The Signal allait « décrypter » les programmes économiques des candidats à la présidentielle. La réponse est non, car je trouve l’exercice compliqué et relativement inutile.

Je ne suis pas certain que cet article sera bien reçu et/ou compris, mais je pense que les questions qu’ils posent méritent d’être soulevées. L’intérêt du « décryptage » des programmes paraît tellement évident que personne ne le questionne, alors que je ne suis pas certain que de tels décryptages soient en réalité très efficaces, ni très utiles1Je vais discuter du décryptage des programmes économiques des candidats, mais il est probable que mes remarques puissent s’appliquer à toutes les dimensions d’un programme politique.. Il s’agit surtout d’un article exploratoire, dans lequel je vous fait part d’un certain nombre d’interrogations qui me traversent, alors n’hésitez pas à me faire part de vos réactions – dans les commentaires, via Twitter ou par email.

Pour éviter d’être accusé du moindre parti pris, il n’y aura aucun exemple dans cet article. La mesure est certainement extrême, mais je n’en vois pas d’autres pour éviter toute espèce de confusion quant à mes intentions.

Paroles, paroles, paroles…

La première limite que je vois à ces décryptages est que tout le monde sait que les promesses faites par les candidats lors d’une élection ne seront pas nécessairement tenues. Et avant de dire que je suis d’un cynisme sans nom et que je ne crois en rien, étudions l’argument avec un peu plus de détails.

Il y a, à mon sens, trois grands cas de figure où un-e candidat-e ne tient pas une promesse qu’il-elle a fait pendant sa campagne2Pour éviter des lourdeurs, j’utiliserai le masculin dans le reste de l’article..

Le premier, probablement le plus choquant, est lorsqu’un candidat s’engage sur une promesse dont il sait qu’il ne l’appliquera pas – car il n’en n’a pas l’intention. On est alors dans le cynisme et la démagogie les plus complets, où l’intention de tromper est notoire. Souvent, d’ailleurs, lorsque l’on parle de « promesses non tenues », c’est cette raison qui vient à l’esprit. Mais il y a en d’autres.

La seconde, d’une certaine manière à l’opposé de la première, est la promesse sincère mais qui ne peut être tenue car les conditions ont changé, ou parce que le candidat désormais élu réalise que la situation est plus compliquée qu’il ne l’imaginait. Conditions économiques, financières, militaires, diplomatiques, politiques, la liste est longue comme le bras. Ce dont je parle ici sont les promesses qui semblaient réalistes au moment où elles ont été prononcées ou écrites, mais qui n’ont pu être implémentées une fois au pouvoir.

Et puis, entre ces deux cas polaires, il existe un continuum. À mon avis, l’essentiel des promesses non tenues sont dans ce continuum. En particulier le coup classique, qui consiste à promettre quelque chose en sachant que ça sera difficile à implémenter, pour ensuite ne pas essayer très fort et revenir sur sa parole au prétexte que « les conditions ne permettent pas à cette promesse d’être réalisée » (sous-entendu : j’ai essayé, mais je ne peux pas). Autant dans le premier cas, la volonté de nuire était claire et nette, autant pour ce cas-ci elle est beaucoup plus délicate à établir, et ce sans dire qu’elle est inexistante. Car dans l’absolu, comment faire la différence entre quelqu’un qui pense sincèrement pouvoir appliquer une promesse et découvre, une fois élu, qu’il ne peut pas, et quelqu’un qui prétend pouvoir (et vouloir) appliquer une promesse et utilise cet argument du « les conditions ne sont pas réunies » pour faire ce qu’il avait en tête depuis le début, à savoir ne pas l’appliquer ?

Personne n’étant dans la tête des autres, on en est réduit aux spéculations et aux procès d’intentions. En termes intellectuels, ce sont des procédés assez faibles – et on comprend dès lors pourquoi les politiques ont souvent recours à des promesses ambiguës de ce type.

De fait, il existe de nombreuses causes expliquant pourquoi les promesses ne sont pas nécessairement tenues par les candidats une fois élus. Ce qui m’amène à m’étonner de deux choses. La première est qu’après chaque élection, tout le monde semble redécouvrir que certaines promesses ne sont pas tenues (sauf, peut-être, les abstentionnistes de plus en plus nombreux…) pour, bien sûr, s’en offusquer. Sauf que ne pas tenir des promesses est peut-être aussi vieux que la démocratie elle-même, au bout d’un moment, nous devrions l’intégrer à nos modes de raisonnement ! La seconde est que pendant les campagnes électorales, bon nombre de commentateurs et de citoyens ont l’air de faire « comme si » les promesses des candidats étaient paroles d’évangiles. Mais ils oublient 1) qu’une part non négligeable de ces promesses ne seront pas tenues 2) qu’on ne peut pas dire à l’avance lesquelles seront tenues, et lesquelles ne seront pas tenues. Voter pour un candidat sur la base de son programme est donc un processus risqué, en ce sens qu’il existe une probabilité non nulle qu’il n’applique pas ses promesses une fois élu. Et je m’étonne, donc, que si peu le disent – alors que les médias consacrent tout de même un temps conséquent à traiter ces questions politiques…

Comment mesurer les promesses tenues et non tenues ?

Puisque les candidats ont une incitation à dévier et à ne pas tenir leurs promesses, une solution pourrait être de mettre en place un suivi de leurs promesses. L’idéal serait de faire appel à des structures parfaitement indépendantes (comme par exemple des chercheurs), et d’identifier les promesses tenues et les promesses non tenues. Mais problème : il n’est pas toujours évident de mener à bien cette identification.

Le premier problème qui se pose est celui de la promesse sincère qu’un candidat n’a pas réussi à mettre en place car il a échoué – mais pour laquelle il s’est battu. Formellement, oui, la promesse n’a pas été tenue, mais dans la mesure où l’élu s’est battu pour essayer de la mettre en place, est-ce qu’une telle promesse non tenue peut vraiment être comparée à une promesse non tenue pour laquelle il n’a même pas essayé ?

Et quand bien même, ne pas essayer ne prouve pas nécessairement l’existence d’une volonté de tromper. Supposons que les conditions ont changé, et qu’il est désormais évident que la promesse ne pourra être tenue, malgré tous les efforts du monde. De fait, il est assez logique de ne pas essayer, car se lancer dans un combat que l’on est sûr de perdre n’est d’aucune utilité. Et ce, alors même qu’il est possible que la promesse initiale soit sincère.

De fait, ces questions posent la question de savoir s’il faut juger les élus sur les résultats ou sur les moyens, car elles montrent que le statut moral d’une promesse non tenue n’est pas évident. Je pense que c’est une question plus profonde qu’il n’y paraît, et qui mériterait d’être davantage discutée dans l’espace public.

Le deuxième problème est bien connu des économistes, et s’incarne dans la loi de Godart. Cette dernière dit qu’à partir du moment où un indicateur statistique devient l’objet d’un enjeu quelconque (ici, politique), il n’est plus un indicateur statistique fiable. Pour le dire autrement, mesurer (statistiquement) un phénomène sur lequel le candidat s’est engagé à faire des efforts induit la possibilité d’une manipulation, directe ou indirecte, le candidat espérant présenter le résultat de ses actions comme potentiellement plus favorables qu’il ne l’est en réalité. C’est pour cette raison qu’il est à mes yeux fondamental que les pouvoirs publics donnent librement accès au maximum de données au plus grand nombre, pour permettre de mener des évaluations indépendantes 3Je reconnais toutefois sans peine que la mise à disposition publique de ces données peut poser d’autres problèmes, notamment d’anonymisation. C’est un vaste et complexe débat..

Le troisième problème est lié aux techniques statistiques, et pose un problème d’interprétation. Prenons l’exemple d’un candidat qui promet de baisser le chômage. Il lance une réforme, mais par hasard, une crise économique survient juste après. Bilan, le nombre de chômeurs augmente d’un million de personnes. Toutefois, peut-on en conclure que la réforme a échoué ? Et donc, que la promesse n’a pas été tenue ?

Ce qu’il faut étudier est l’effet toutes choses égales par ailleurs de la réforme, c’est-à-dire l’effet qu’elle a eu indépendamment de la crise économique. Car il est possible que sans cette réforme, le nombre de chômeurs après la crise aurait été de deux millions – auquel cas la réforme a effectivement été efficace, puisqu’elle a évité à un million d’emplois d’être détruits !

Toutefois, débattre dans l’arène politique avec des estimations « toutes choses égales par ailleurs » me paraît assez illusoire ; il suffit en effet de voir tous ces articles ou émissions de télévision et de radio où les journalistes prétendent voir des liens de causalité statistiques là où, souvent, ce qui est observé dans les données ne prouve rien. Je vois donc mal comment ces mêmes journalistes pourraient porter la contradiction aux politiciens.

Enfin, un dernier problème que je vois est le traitement à faire des promesses qui n’ont été tenues que « partiellement ». Ça veut dire quoi, exactement, une promesse tenue « partiellement » ? Si tous les détails de la promesse n’ont pas été implémentés mais que le cœur de cette dernière (ou l’esprit) l’ont été, n’est-ce pas suffisant ? On voit bien que répondre à cette question implique de l’interprétation, ou le recours à un seuil qui serait quelque peu arbitraire.

Pour toutes ces raisons, je pense que suivre les promesses tenues et non tenues est un exercice difficile. Pas impossible, mais difficile. Et dès lors qu’il nécessite de l’interprétation, cet exercice est finalement nettement moins « objectif » qu’il n’y paraît. Car ce qui est compliqué avec les interprétations, c’est qu’en l’absence d’une capacité à trancher empiriquement entre les différentes alternatives, elles se valent toutes. Ce qui ouvre la porte à des débats sans fin.

Décrypter… mais décrypter quoi, au juste ?

Pour résumer, jusqu’ici je pense avoir mis en avant 1) que les promesses n’étaient pas nécessairement tenues 2) qu’il faut être prudent lorsque l’on prétend lister les promesses tenues et celles qui ne les sont pas. Ces deux raisons combinées font que, en soi, je suis déjà sceptique sur l’exercice du décryptage, que je perçois comme une perte de temps. Car à quoi bon « décrypter » des promesses dont on sait qu’un certain nombre ne seront jamais tenues ?

Mais même s’il n’y avait pas tous ces problèmes, d’autres problèmes spécifiques au décryptage émergent. Pour vous donner du matériau, voici les programmes des cinq principaux candidats à l’élection présidentielle actuelle, que j’ai récupéré sur leurs sites de campagne les 17 et 18 avril 2017, classés de gauche à droite :

Ces documents font entre 17 et 100 pages. « Décrypter », en général, consiste soit à prendre les mesures d’un candidat sur un thème donné et à les « résumer » (soit que ce propose Cyrus North avec les derniers épisodes de Cyrusly), soit à prendre une mesure en particulier et à en imaginer les implications. Dans les deux cas, des choix éditoriaux devront être faits, car il paraît irréaliste d’expliquer dans le détail toutes les promesses d’un candidat. De fait, un premier problème se pose, car en fonction du média, du journaliste ou que sais-je encore, certains promesses d’un candidat seront traitées alors que d’autres ne le seront pas. C’est, à mon sens, la principale limite de l’exercice.

Le principe même du décryptage est d’aider les citoyens à se décider en mettant de la clarté dans les programmes des différents candidats. Mais dès lors que des choix éditoriaux sont faits, c’est-à-dire que des éléments du programme des différents candidat sont écartés (et ce pour de « bonnes » raisons, je ne parle pas de parti pris partisan ni de complot), je ne suis plus tellement sûr de saisir l’intérêt de l’exercice. Car si on « décrypte » pour donner une vision plus exhaustive et plus claire, mais qu’en même temps on ne traite qu’une partie des questions, arrive-t-on réellement à atteindre ces objectifs d’exhaustivité et de clarté ?

Au fond, j’ai le sentiment qu’il serait certainement préférable de proposer aux lecteurs, spectateurs ou autre d’aller directement lire les programmes des candidats. De la sorte, ils auraient accès à une vision exhaustive des promesses faites, et pourraient mener leur réflexion en toute indépendance.

Pour ma part, je ne souhaite pas mettre The Signal dans cette position où il faudrait faire des choix et ne pas présenter toutes les mesures proposées – et vu le nombre de candidats cette année, à savoir onze, je n’aurais pas eu les moyens de traiter tout le monde, ce qui veut dire que j’aurais également dû faire des choix sur qui traiter et ne pas traiter. Dès le départ, j’ai conçu Passeur d’Éco puis The Signal comme des espaces non-partisans. À titre individuel, j’ai bien évidemment des préférences politiques, mais je ne souhaite pas qu’elles interfèrent avec ma présentation de la science économique. Car on risquerait alors de croire que je défends certains arguments pour des raisons idéologiques et/ou partisanes, là où je ne fais que défendre ces mêmes arguments pour des raisons scientifiques/de vulgarisation. Je m’interdis donc de discuter publiquement de mes choix électoraux (et j’expliquerai dans un article à paraître jeudi pourquoi je pense que les tribunes d’économistes soutenant un candidat sont délétères). Et je m’en tiens à une conduite extrêmement prudente dès lors que j’aborde des sujets « politiques », de sorte à éviter d’être perçu comme partisan par quiconque.

Au-delà de cet aspect éditorial qui, à mon sens, vide de toute substance le projet même de ces décryptages, un autre problème se pose, relatif cette fois à l’analyse d’une promesse donnée. S’il s’agit d’une mesure économique, on peut imaginer qu’il existe un consensus dans la discipline sur les effets qu’auront cette promesse sur l’économie, la société, l’emploi, et ainsi de suite, auquel cas analyser cette promesse requiert simplement de se référer au consensus scientifique. Mais quid s’il n’y a pas de consensus ? Est-ce qu’un article qui propose de décrypter une promesse d’un candidat est le lieu pour trancher une controverse scientifique ? Je n’en suis pas certain. Et dans ce cas, on risque surtout d’ajouter de la confusion à la confusion.

Et quand bien même il existerait un consensus, je suis également sceptique quant à la capacité d’un trop grand nombre de journalistes à en rendre compte, en tout cas pour ce qui est de l’économie. Il suffit en effet de voir les contresens absolument hallucinants d’un journaliste du Monde dans un article que j’ai récemment débunké, article qui est malheureusement assez représentatif de ce qu’on peut lire dans un article de la presse française4J’ai eu des retours suite à cet article, me disant que j’avais noirci le trait sur l’état réel du journalisme économique français. Je suis d’accord avec ces critiques..

Tout ceci me laisse donc penser que même s’il n’y avait pas ces problèmes d’éditorialisation, analyser une promesse reste un exercice difficile, qui est loin d’offrir cette espèce d’exhaustivité que l’on fait miroiter au loin. C’est pour toutes ces raisons que je n’ai pas proposé de « décryptages » sur The Signal, et ne le ferait probablement pas à l’avenir (sauf si j’ai de bonnes raisons de changer d’avis, car je ne prétends pas détenir la vérité divine, loin s’en faut !).

À noter que je n’ai pas abordé la question du chiffrage des programmes des différents candidats5Les chiffrages donnent une idée de combien va coûter et rapporter le programme d’un candidat donné., exercice que je trouve là aussi relativement vain. À la fois parce que dans ces exercices de chiffrage, il faut faire des hypothèses qui auront nécessairement des influences sur le résultat du chiffrage, et également parce qu’une partie seulement des mesures seront appliquées – et il est difficile de savoir ex ante quelles mesures seront mises en place et quelles mesures seront abandonnées, et donc d’en tenir compte dans le calcul de ce chiffrage6Il me semble également que trop souvent, les chiffrages s’intéressent au coût des programmes, et oublient de regarder combien ils rapportent. Mais je peux me tromper.. Cela est davantage censé, me semble-t-il, de chiffrer des mesures précises, plutôt que la totalité du programme.

Que faire ?

J’admets qu’avec cet article, j’exagère un peu : non, le décryptage n’est pas totalement inutile. Dans certains cas, il permet effectivement d’apporter de la clarté sur la promesse d’un candidat, d’identifier un possible double langage ou une tentative de tromperie. Et il me paraît essentiel d’identifier de telles tentatives. Mais je ne suis vraiment pas certain qu’il soit si efficace, ni si utile.

Alors, je m’interroge. Je me demande, et si notre vie démocratique avait été bâtie sur un malentendu ? Est-ce vraiment bien utile de faire des campagnes sur des catalogues de promesses ? À ce titre, la récente campagne présidentielle américaine a illustré qu’un candidat avec quelques promesses iconiques pouvait faire un score très important face à une candidate ayant détaillé au maximum son programme dans l’espoir de convaincre les électeurs de son sérieux. Et même pour le candidat ayant seulement proposé quelques promesses, on voit qu’une fois arrivé au pouvoir, il est revenu sur un certain nombre d’entre elles – que ce soit suite à des échecs (comme la réforme de la santé) ou suite à un changement de point de vue (comme l’OTAN ou le rôle de la Chine quant à la Corée du Nord).

Plus fondamentalement encore, est-ce vraiment sain de juger l’efficacité d’un élu sur la manière dont il a respecté ses promesses ? J’entends bien qu’une promesse doive être tenue à partir du moment où elle est faite, mais quid de la nécessaire capacité d’adaptation ? Si les conditions changent, n’est-ce pas préférable d’abandonner une promesse dont il est possible qu’elle fasse plus de mal que de bien ? Et lorsque l’opposition reproche à l’élu de ne pas avoir tenu ces promesses dans de telles circonstances, je ne suis pas certain que le débat démocratique y gagne – ni, in fine, la qualité de la gouvernance. Mais dans le même temps, il paraît extrêmement dangereux d’élire quelqu’un en lui faisant un chèque un blanc.

On voit que ces questions sont difficiles, et loin d’être anodines. Et comme elles impliquent profondément la manière dont fonctionne notre démocratie, il y aurait beaucoup à changer pour voir émerger des pratiques fondamentalement nouvelles et différentes.

Dans tous les cas, plutôt que vous proposer des « décryptages » des programmes des différents candidats, je ne peux que vous inciter à lire directement ces programmes. Je les ai mis en lien un peu plus haut dans l’article (qui plus est en hébergeant moi-même les fichiers, de sorte à ce que les fichiers resteront disponibles une fois que la campagne sera terminée), alors surtout, n’hésitez pas. Et si vous avez des interrogations sur une promesse précise, je n’ai qu’un seul conseil à vous donner : renseignez-vous. Usez de votre esprit critique, recourez à la méthode sceptique pour vous faire votre opinion – ou, au contraire, attendre d’être suffisamment informé avant de s’en faire une. J’ai conscience qu’en économie, il y a peu de ressources de qualité en français sur Internet. Mais avec The Signal, j’espère changer ça. C’est toutefois un projet de long terme, qui est là pour durer, et demandera du temps avant de donner tout son potentiel. Mais je pense que c’est un projet nécessaire, tant l’économie a pris une place fondamentale dans nos vies.

Et souvenez-vous : l’objectif de cet article est davantage de soulever des questions que de proposer des réponses. Alors n’hésitez pas à me faire part de vos réactions – dans les commentaires, via Twitter ou par email.

Par Olivier Simard-Casanova

Économiste et doctorant en économie, je suis le fondateur de L'Économiste Sceptique.

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